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samedi, 04 mars 2017

Le baptême

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Berceau de baptême (1781)

Dessin de Bernard Lacroix, Les cahiers du musée n°2 

 

 

 

 

 

 

Ce dessin de Bernard Lacroix représente une très belle pièce de sa collection, un berceau de baptême ( en patois: "bri") du XVIIIe siècle.

Origine: Bellevaux

Orné de rosaces et de divers motifs géométriques taillés au couteau.

Quelques traces de polychromie en deux tons ocre rouge et ocre brun.

Longueur: un mètre.

 

 

*

 

Le baptême

 

Le nouveau-né était porté à l'église par la marraine, sur la tête ou sous le bras. Dans le premier cas, il était placé sur un coussin en forme de couronne appelé torche, ( en patois toershe) et garni de rubans et de dentelles. Le nouveau-né portait ce jour là la longue robe de baptême qui servait à plusieurs générations, ornée elle aussi de rubans et de dentelles faits main.

Le parrain marchait à côté suivi des invités de la fête. La mère n'assistait pas à la cérémonie, encore sous le choc de l'accouchement, car on baptisait autrefois très vite, au maximum trois jours après.

Elle attendait pour revenir à l'église de se faire "rebénir", vieille pratique d'origine biblique appelée les relevailles : celle qui y allait prenait une autre femme avec elle, elle mettait son voile. Elle s'arrêtait d'abord sous la tour, c'est-à-dire sous le clocher, et le curé venait la bénir. Puis elle s'avançait vers la table de communion, le curé disant des prières.

Après la cérémonie du baptême, les invités se retrouvaient à la maison pour un  repas de fête auquel tout le monde assistait, cette fois-ci sans restriction.

 

 

Bernard Lacroix, Les cahiers du musée n°2 (1984)