jeudi, 14 juin 2012
Automne
La brume se repaît des labours neufs.
On ne sait plus rien ni du ciel, ni du lac.
Un vol d'oiseau attise les fumées basses:
Leur instinct secret les attire d'un été à l'autre.
Moi je reste
Dans un monde de volets clos,
De courants d'air
Et d'arbres figés comme des tombes.
Compagnons passants de la belle saison
Je ne vous oublie pas.
Vos profils
Illuminent la majuscule de mes stances hivernales.
Les feuilles tombent,
Mais l'arbre de ma mémoire est en fleurs.
17:42 Publié dans L'œuvre poétique de Bernard Lacroix | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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