vendredi, 19 avril 2013
Printemps près des Baux
Sans titre, gouache de Bernard Lacroix
Les oliviers se tordent
Pour que les Dieux puissent s'y asseoir.
Joli temps où il y avait un Dieu pour chaque chose.
De nos jours un seul est de trop.
Et pourtant rien n'a beaucoup changé :
Les mêmes feuillages ondulants
Les mêmes vents primesautiers
Les mêmes rochers blancs
Les mêmes odeurs tenaces
Les mêmes bouquets d'herbes folles
Piqués ça et là le long des chemins imprécis...
Et pourtant
Il doit se dire encore des choses
Dans la tendresse habitée du soir...
Bernard Lacroix, Ciels, arbres et labours
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