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mercredi, 26 mars 2014

Les sobriquets

 

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La ouêpa (guêpe) ou ... femme dangereuse!

 

 

 

 

Notre patois, lorsqu'il s'agit de désigner des personnes méchantes ou aux mœurs douteuses, leur donne le plus souvent des noms d'animaux domestiques, oiseaux, insectes... Les femmes sont les plus "gâtées", naturellement.

 

Poura vashe (pauvre vache) : femme de mauvaise vie.

Tievra (chèvre) : femme légère.

Tievra motte (chèvre sans cornes) : femme naïve.

Bérou (bélier) : homme naïf.

Botiou (bouc) : homme qui a la tête dure, simplet.

Belta (belette) : femme intrigante.

Sarpin (serpent) : femme qui a mauvaise langue.

Lmase (limace) : femme qui néglige son ménage.

Aragne (araignée) : femme négligée dans sa personne.

Pouet (cochon) : homme vulgaire dans son langage.

Fremi rushe (fourmi rouge): femme méchante.

Cocu (coucou) : sans commentaire.

Ouêpa (guêpe) : femme dangereuse.

Eterle ( chèvre qui ne prend pas le bouc) : femme stérile.

Mule : la même chose.

Seume (intraduisible) : femme qui a tous les défauts sus-mentionnés, tous les autres et pire que ça.

 

Bernard Lacroix, Les cahiers du musée n°4

 

vendredi, 21 mars 2014

Le Baroque Savoyard,4

Les-Contamines-Monjoie_-_église_de_la_Sainte-Trinité.jpg

Église de La Sainte Trinité, Les-Contamines-Montjoie (Haute-Savoie)

 

 

Le Baroque rural

 

 

Avec cette 4e note s'achève notre série consacrée au Baroque Savoyard.

Rappel:

Le Baroque Savoyard, poème de Bernard Lacroix.

Le Baroque Savoyard,2.

Le Baroque Savoyard,3. L'église des jésuites de Chambéry.

 

*

 

Le baroque savoyard rural ( églises, chapelles, oratoires) se trouve essentiellement en Savoie et dans les vallées du Mont-Blanc au sud-est de la Haute-Savoie. Pourquoi la vague baroque qui parcourt les villages de montagne aux XVIIe et XVIIIe siècles a-t-elle épargné l'Avant-Pays savoyard et les massifs préalpins, dont le Chablais? Bruno Berthier, historien du droit et des institutions, répond à cette question dans deux chapitres érudits et passionnants de Savoie Baroque (1).

L'exceptionnelle efflorescence du baroque dans les hautes vallées savoyardes résulte de multiples facteurs que l'historien rassemble sous deux axes. D'une part, l'axe géopolitique : le duché de Savoie a soutenu la Réforme catholique du concile de Trente pour affermir sa puissance et pour ce faire, il a favorisé l'expansion de l'art baroque, médiateur de la spiritualité tridentine. D'autre part, l'axe local : le système agro-pastoral prospère propre à ces hautes vallées avait instauré depuis le XIIe siècle une forme d'institutions communales en mesure de financer et de participer à la construction des édifices baroques.

Les États de Savoie ont failli disparaître à la Renaissance, au cours des guerres d'Italie. En 1538, François 1er annexe le duché de Savoie par le traité d'Aigues-Mortes. Le duc Emmanuel-Philibert, dit Tête de fer, le récupèrera en 1559, par le traité de Cateau-Cambrésis. Dès lors, il se tourne vers l'Italie pour asseoir ses possessions : Turin devient la capitale du duché au détriment de Chambéry. Il modernise la fiscalité, établit un État centralisateur fondé sur une monarchie de droit divin. Dans cette perspective, il combat la doctrine protestante, Genève la calviniste alliée aux Républiques helvétiques luthériennes de Berne et Fribourg, en rébellion contre la maison de Savoie. L'art baroque est donc encouragé, à la fois instrument et signe d'un catholicisme victorieux, support de la monarchie.

Toutefois, cette stratégie de la maison de Savoie ne suffit pas à expliquer pourquoi l'art baroque ne s'est épanoui que dans les hautes vallées. Celles-ci devaient leur prospérité à leurs institutions communales. Le patrimoine foncier appartenait à la communauté des villageois, les "communiers", qui ont su le faire fructifier grâce à un système agro-pastoral parfaitement adapté à la région et à son climat. Durant les longs hivers, beaucoup d'entre eux émigraient et devenus colporteurs, ramoneurs, cochers, rapportaient ensuite leurs gains à la communauté. Ainsi, souligne Bruno Berthier, l'épanouissement de l'art baroque est lié à cet "âge d'or" (XVIIe-XVIIIe) des communautés villageoises, mais il doit beaucoup aussi à leur foi : " La décoration des églises, financée, sans souci immédiat de contrepartie, à l'aide des mêmes revenus du système agro-pastoral alpin que ceux affectés aux institutions communautaires et par conséquent intéressées, [...] plaide clairement en faveur d'un geste gratuit de louange du principe divin que la vitalité communale traduit par le jaillissement des réalisations baroques." (2)

 

*

 

L'essor de l'art baroque en Savoie et Haute-Savoie commence dans la seconde moitié du XVIIe siècle, plusieurs décennies après le concile de Trente. A la demande des évêques, les églises rurales doivent se conformer aux directives tridentines. Souvent situées à l'écart, sur les hauteurs pour être vues de loin, simples dans leur aspect extérieur, elles ne se distinguent des maisons villageoises que par leur clocher à bulbe et leur façade principale, à l'ouest. 

 

 

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Église Saint-Nicolas-de-Véroce à saint Gervais (Haute-Savoie)

 

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Église Notre-Dame de l'Assomption à Cordon (Haute-Savoie)

 

 

Cette façade principale porte une valeur symbolique nouvelle. Comme nous l'avons vu avec l'église des jésuites de Chambéry, elle marque le seuil, le passage du profane au sacré. Elle est recouverte d'un enduit lisse blanchi à la chaux. Les façades des églises de la Sainte Trinité aux Contamines-Montjoie et Saint-Nicolas-de-Véroce à Saint Gervais présentent une architecture identique : deux colonnes, un fronton brisé, une niche centrale abritant leur saint, au-dessus une serlienne (fenêtre à trois baies ou "triplet"), un oculus. La façade de l'église de Cordon ne comporte pas de colonnes, elle est rythmée par trois niches abritant des saints surmontées d'une baie et d'un oculus. La charpente intérieure du toit de ces trois églises est décorée.Ces églises baroques rurales n'ont qu'une seule nef sans transept, le chœur comporte un chevet plat pour accueillir le retable de l'autel majeur.

Leur décor intérieur contraste avec leur simplicité extérieure.

Comme nous l'avons vu dans l'église des jésuites de Chambéry, un nouveau mobilier, conforme à l'orientation du concile de Trente, est mis en place: confessionnal, chaire, et surtout le retable au-dessus de l'autel majeur, écrin du tabernacle, point d'aboutissement de la perspective de la nef comme de la progression des fidèles vers le mystère de la Rédemption.

 

 

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Église de Hauteville-Gondon (Savoie) . Le retable du Rosaire, l'une des œuvres les plus baroques par le mouvement incessant des personnages. (Photographie Savoie Baroque)

 

Récemment restauré, le décor intérieur de Saint-Nicolas-de-Véroce, à Saint-Gervais, l'une des plus belles églises baroques du pays du Mont-Blanc, enchante par son éclat et sa beauté. Si le retable majeur avec ses trois niveaux, ses statues de saint Roch et saint Etienne, l'autel et son tableau dédié à saint François de Sales, ses autels latéraux ornés de colonnes torsadées relèvent du plus beau baroque, sa voûte de style néoclassique, exécutée par les frères Avondo, où domine le fameux "bleu de Saint-Nicolas", date du XIXe siècle.

 

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Voûte et chœur de l'église Saint-Nicolas -de- Véroce à Saint-Gervais (Haute-Savoie)

 

Selon Dominique Peyre, l'une des originalités de la Savoie est de conserver, à l'entrée du chœur de ses églises, au niveau de l'arc triomphal, une poutre de gloire figurant le calvaire : le Christ entre la Vierge et saint Jean, des anges recueillant le sang du rédempteur.

 

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Église de Villard-sur-Doron (Savoie) Détail de la poutre de gloire: des anges recueillent le sang du Christ dans des calices. (Photographie Savoie Baroque)

 

Par sa profusion, sa sensualité, le décor baroque des églises rurales savoyardes nous émerveille, comme le dit Bernard Lacroix dans son poème. Dans la fraicheur et le sourire d'innombrables saints et bienheureux, les fesses dodues des anges joufflus, les lèvres et les joues cramoisies des vierges, c'est une religion de la joie qui s'exprime.

 

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Église Saint-Nicolas de Combloux (Haute-Savoie). Ange.

 

Comme l'écrit l'historien Bernard Grosperrin, " l'art baroque savoyard est né et a prospéré dans ce contexte de Réforme catholique qui l'a profondément marqué. Il traduit l'intensité de la foi renouvelée de ceux qui le financèrent et des paysans qui participaient volontairement aux travaux, heureux de créer au milieu de leur village aux maisons humbles et souvent sordides ce bijou somptueux à la gloire de leur Dieu". (3)

 

Élisabeth Bart-Mermin

 

Notes:

(1) Bruno Berthier, Les États de Savoie au temps d'Emmanuel-Philibert : des États baroques? et Le chantier paroissial à l'âge d'or des communautés villageoises in Savoie Baroque, op. cit., pp. 77-112.

(2) Ibid.,p.112.

(3)Ibid., p.76.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

vendredi, 07 mars 2014

Mise au point

 

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Sculpture de Bernard Lacroix, photographie galerie Fert.

 

 

 

 

 

Suite à l'assemblée constitutive de l'association Muséâm' qui a eu lieu à Fessy le 28 février dernier, à laquelle j'ai assisté, une mise au point s'impose. Je suis venue à cette assemblée parce que le groupe de travail, promoteur de cette association, nous avait laissé croire qu'elle aurait pour objectif le rayonnement de l'œuvre de Bernard Lacroix. Dans les faits, tels qu'ils sont apparus à cette assemblée, nous avons été trompés. Dès lors, en désaccord avec les objectifs de l'association Muséâm' et avec la manière dont s'est déroulée l'assemblée constitutive, la famille et les amis de Bernard Lacroix se sont définitivement désolidarisés de cette association. (1)

 

L'objectif: le rayonnement de l'œuvre de Bernard Lacroix.

 

Cette expression figure dans l'article 3 des statuts de l'association Muséâm' qui semble ignorer le sens du mot "rayonner" : répandre, diffuser comme une clarté. Notre objectif, comme nous l'avons expliqué ici, est de diffuser une œuvre unique en son genre, qui forme un tout. Faut-il redire que la collection ethnographique de Bernard Lacroix est indissociable de son œuvre artistique et littéraire du fait qu'elles puisent aux mêmes sources d'inspiration, l'ancien monde rural et ce qu'il en reste, la beauté de la nature, une vision du monde profondément chrétienne? Faut-il rappeler une fois encore, comme je l'ai fait ici, que Bernard a lui-même déclaré qu'il n'avait œuvré, pour réaliser sa collection ethnographique, "ni en esthète, ni en philanthrope, ni en historien, ni en collectionneur mais en artiste"? Faire rayonner cette œuvre c'est dévoiler ce qu'elle dit et qui n'a pas encore été perçu, y compris ce que dit sa collection ethnographique, c'est mettre en lumière sa cohérence, son harmonie, les liens subtils entre l'ancien monde représenté par la collection du musée et les poèmes, les chroniques, les peintures, les croquis, les sculptures. Dans cette perspective, la gestion du musée est essentielle mais ne doit pas évincer le reste de l'œuvre.

Ce n'est pas du tout la perspective de l'association Muséâm' telle qu'elle nous a été présentée le 28 février.

L'objectif déclaré de cette association est de faire du musée de Fessy un "centre culturel" qui aura pour vocation d'exposer les artistes locaux, de susciter la créativité des habitants de Fessy. La collection ethnographique devient dans le meilleur des cas un support, dans le pire des cas un prétexte à tout autre chose que son propre rayonnement.

De même, le nom de l'association, Muséâm', est révélateur. On nous a expliqué que ce nom, qui sonne comme une marque publicitaire, renvoyait au musée conçu comme "l'âme de Fessy". C'est là une conception étroite, réductrice, qui oublie que la collection, l'une des plus importantes collections ethnographiques de l'arc alpin, rassemble des objets venus de tout le Chablais et même du département. Concevoir le musée comme "l'âme de Fessy" revient à utiliser, détourner l'esprit dans lequel Bernard a œuvré. La collection ethnographique n'appartient pas au village mais au département, il nous paraît illégitime de l'utiliser pour valoriser l'image du village.

Nous avons demandé que le nom de l'association intègre le patronyme de Bernard, en vain. Ce refus est révélateur des visées de l'association Muséâm'. A plus ou moins long terme, l'œuvre, le nom de l'auteur seront oubliés. Certes il s'agit là d'un détail mais qui en dit long. Nous souhaitons que le nom de son fondateur ne soit pas oublié quand le musée sera remis en fonction : Musée paysan Bernard Lacroix, Musée ethnographique Bernard Lacroix ou Musée Bernard Lacroix, les propositions ne manquent pas...

 

Le déroulement de l'assemblée constitutive.

 

Nous contestons vivement la manière dont l'assemblée constitutive a été menée.

Les statuts de l'association élaborés par le groupe de travail ont été lus. Quelques personnes (dont moi-même) ont demandé la modification de l'article 6. Toute discussion, toute négociation ont été refusées sous l'unique prétexte qu' une discussion allait ruiner l' "énorme travail"(!) des bénévoles. On a ensuite distribué des fiches d'inscription à l'association. Il n'y a pas eu de vote de l'assemblée, ni pour l'adoption des statuts ni pour l'élection du Conseil d'Administration collégial. 

L'article que nous souhaitions discuter est le suivant:

Article 6 : Admission et radiation.

" Pour faire partie de l'association, il faut en faire la demande auprès d'un membre du bureau. La qualité de membre se perd par la démission, par le décès ou la non implication dans la réalisation des objectifs de l'association."

Plusieurs personnes ont demandé d'expliciter l'expression "non implication dans la réalisation des objectifs de l'association". La seule réponse que nous avons reçue, c'est que l'association veut un groupe de bénévoles actifs à disposition, donc habitant forcément Fessy. J'ai fait valoir qu'une association comporte toujours plusieurs cercles, un cercle rapproché de bénévoles actifs et un cercle plus large qui peut inclure des personnes éloignées, voire très éloignées de Fessy, lesquelles peuvent relayer les informations, parler autour d'elles du musée, mais aussi de l'œuvre artistique et poétique. Notre blog est lu par des personnes qui ont visité et aimé le musée de Fessy, les œuvres de Bernard exposées à la galerie Fert ou aux Granges de Servette, il est lu aussi par des personnes qui découvrent l'œuvre de Bernard. Tous ces lecteurs auraient pu soutenir l'association. L'adhésion de membres soutiens n'est pas incompatible avec un noyau central de membres actifs. En fait, exclure, d'emblée, des adhérents potentiels ne résidant pas dans le village ou ses environs, va de pair avec les objectifs réels de l'association : le village doit s'approprier le musée, tremplin de son image publicitaire.

 

Notre orientation, notre action.

 

Désormais, la famille et les amis de Bernard Lacroix œuvreront en toute indépendance de l'association Muséâm'.

Conformément au vœu de Bernard Lacroix, nous ferons tout pour que la collection ethnographique, propriété du département de la Haute-Savoie, reste dans son bâtiment d'origine, propriété de la commune de Fessy. Nous souhaitons que ce bâtiment soit rétrocédé au département de sorte que l'ensemble soit géré par le conseil général.

Si l'ancienne association Les Amis du musée de Fessy n'est plus active depuis de nombreuses années, elle n'a jamais été dissoute. Nous envisageons de la réactiver, selon les procédures légales. Rappelons qu'en 2011-2012, Jean-Michel Lacroix, neveu et filleul de Bernard, a demandé plusieurs fois à Mr Patrick Bellamy, maire de Fessy, de convoquer une assemblée pour réactiver cette association et que celui-ci ne lui a jamais répondu.

Enfin, nous continuerons de publier sur ce blog, fidèles à notre ligne éditoriale. Il reste beaucoup à faire pour que l'œuvre de Bernard rencontre son public au delà des frontières locales et régionales,afin qu'elle soit reconnue à sa juste valeur.

 

Élisabeth Bart-Mermin

 

(1) Précisons que les trois amis de Bernard Lacroix qui avaient participé à l'élaboration des statuts avec le groupe de travail ont démissionné.

 

 

mardi, 04 mars 2014

Conférence sur l'architecture des Visitandines

Laurent Lecomte, architecture des visitandines, ordre de la visitation, couvent de la visitation de thonon-les-bains

L'ancien couvent des Visitandines de Thonon-les-Bains

 

 

 

 

La Bibliothèque des Sciences Religieuses d'Annecy nous invite à la conférence:

Religieuses dans la cité, architecture des Visitandines, par Laurent Lecomte

le vendredi 28 mars 2014-17h30

Maison du Diocèse-La Puya , Annecy

 

Laurent Lecomte est Docteur en histoire de l'art de l'université Paris IV-Sorbonne. Il est spécialiste de l'architecture religieuse de la période moderne (XVe-XVIIIe siècle). Enseignant-chercheur depuis 2001, il est l'auteur de nombreux articles scientifiques ou de vulgarisation sur la question et coéditeur de La Place du chœur. Architecture et liturgie du Moyen-Âge aux Temps modernes ( Picard/Campisano editore, 2012).

Il est l'auteur du livre Religieuses dans la cité, architecture des visitandines, publié en 2013 aux éditions du Patrimoine, collection Patrimoines en perspective.

Une architecture par les femmes et pour les femmes.

Un sujet neuf qui vient combler une lacune historique majeure.

L'occasion de réévaluer un patrimoine architectural national encore bien présent dans le paysage de nos villes.

 

Plus de renseignements ICI et LÀ.

 

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Bernard Lacroix a été longtemps l'organiste du couvent de la Visitation de Thonon-les-Bains, auquel il reste très attaché. L'ordre de la Visitation, ou ordre des Visitandines a été fondé par saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal au début du XVIIe siècle, en pleine Contre-Réforme. Le couvent de Thonon, troisième  monastère de cet ordre, était situé rue des Granges à Thonon. En 1968, les religieuses quittèrent l'ancien bâtiment, devenu Bibliothèque-médiathèque, pour s'installer à Marclaz dans l'actuel monastère, œuvre de l'architecte Maurice Novarina.

 

EBM.